(Tribune) « Sur le terrain idéologique, la France signe la démission »

(Nous rappelons que les opinions de nos contributeurs n’engagent qu’eux et ne lient en aucun cas la rédaction de la Pravd’Assas, ndlr)


Thibault Bonnin est étudiant à Paris II en deuxième année de droit. Réactionnaire progressiste, il a souhaité exercer sa plume en exprimant énergiquement ses convictions via le journal de sa fac.


Comment réagir, face à cette idéologie fasciste voulant conquérir nos territoires, et détruire nos civilisations ?

Hé c’est reparti ! Déjà plus de soixante-dix ans que se termina la Seconde-Guerre Mondiale, et voilà que nos chimères refont surface.  Nous nous sommes renfermés dans une Europe politique pour que nos nations arrêtent de se déchirer ; nous avons érigé des institutions internationales diffusant un idéal uniforme de société ; et nous avons adopté le consensualisme diplomatique pour pacifier une communauté mondiale. Désormais, notre génération, qui l’a appris des manuels d’histoire, rencontre pour sa première fois, l’idéologie impérialiste, génocidaire, fasciste : l’Islam radical. Ce conflit n’est pas combattre DAESH, c’est combattre l’islam radical.

Je me souviens d’un Charles Pasqua, anciennement Ministre de l’Intérieur, qui nous disait qu’il fallait « terroriser les terroristes ». Trente ans après, c’est eux, qui nous terrorisent ! Sur notre sol, ils s’explosent à notre gueule, venant nous abattre et nous massacrer. Outragé, martyrisé, je me dis alors, que j’aimerais qu’un homme courageux, qu’un leader émerge pour nous redonner confiance. Il n’est pas que Nadine qui aimerait se revendiquer du grand Charles, à l’heure où nous sommes frappés.

Ceci est, pourquoi je refuse un Premier Ministre qui déclare « que nous devrons apprendre à vivre avec le terrorisme ». Ceci est, pourquoi je refuse que l’on ne puisse être souverain de notre Nation. Ceci est, pourquoi j’accuse l’idéologie pacifiste dominante, qui a des vieux relents de 1936.  Nous sommes des émasculés de notre temps, nous sommes des Léon Blum. Dans ces années là, alors que le fascisme allemand grandissait, la France, l’Angleterre, les Etats-Unis jouaient le jeu du chacun pour soi. Alors que les traités internationaux étaient violés, le peuple éthiopien massacré, et l’armée interdite reconstituée, la belle idée du pacifisme européen germait, pensant éviter l’inévitable guerre. Bloum a très gentiment laissé une belle muse à Picasso pour peindre son Guernica. Que nenni, la première puissance militaire que nous représentions a été défaite, pas moins qu’en une guerre éclaire, nous avons été balayé. Ce 13 Novembre Paris, restera notre Blitztkrieg.

Einstein avait raison : « Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. » Alors, si les accords de Munich ont écrit des tristes pages de notre histoire, ce sera l’attentisme, la reculade, les petits bras d’aujourd’hui, qui nous feront écrire, demain, des chansons tristement célèbre sur les rues de Paris, ou sur son Bataclan. Je récuse donc ces Obama qui ne veulent envoyer de troupes au sol car ils s’en veulent d’être le pays qui a crée notre ennemi d’aujourd’hui. J’en veux à ces De Villepin, qui nous disent que parce que l’Irak de 2003 était la faute des Occidentaux, que les Occidentaux ne peuvent se défendre. Oui, il s’agit bien de se défendre, quand une idéologie prévoit de nous détruire. Il s’agit encore plus de se défendre quand cette idéologie se renforce dans le monde, et même, au sein de nos frontières.  Cependant, je comprends la logique qui nous apprend qu’un combat idéologique ne se gagne pas par les armes. Mais pourtant, pour éradiquer le nazisme, n’a -t-il pas d’abord fallu défaire l’armée Allemande et traquer les nazis. Il semble primordial d’établir une situation où cette idéologie n’a plus d’emprise.

Malheureusement, la France n’interviendra pas au sol. Elle continuera l’unique utilisation des bombardements, créant trop de dommages collatéraux, terreau de la propagande de DAESH, et qui nous empêche de récupérer des territoires stratégiques.  La France n’appuiera pas non plus les puissances militaires et politiques Arabes, qui elles seules, auraient la légitimité nécessaires pour ne pas reproduire les erreurs de 2003 et pour défaire l’ennemi physique : DAESH. Ces puissances Arabes ne feront pas non plus « le bouleau ». Elles n’ont pas la volonté de combattre l’ennemi, par manque de volonté commune, ou par incapacité à s’entendre. La France continuera alors à se soumettre à la volonté américaine, contente de voir l’Orient s’embraser pour continuer ses bombardements et son fructueux commerce.
 La France continuera donc à donner à raison à Marine Lepen, affirmant que la « France est la catin du Qatar ». En effet, il est de la commune conscience que nous commerçons, dialoguons avec des pays entretenant des relations ambiguës, presque amicales avec ces organisations terroristes. Il est claire que notre hexagone n’a pas encore choisi  de durcir le ton et de dire que ceux qui ne sont pas avec nous, sont contre nous ; et durant l’intermède d’une guerre, ceux qui sont contre l’Etat Islamique, avec nous.

Sur le terrain idéologique, la France, fidèle à son poste, signe la démission. Elle n’a pas choisi d’encourager et de soutenir la communauté musulmane modérée à rentrer dans un combat idéologique. Combat qui sans eux, est perdu d’avance.  Mais cette communauté, trop muette, trop absente ou trop occupée à revendiquer qu’il ne faut pas faire d’amalgame, ne rentre pas, de son coté, en combat frontal avec cette dissidence de l’Islam.  On va donc continuer à donner des médailles à des pays qui appliquent le dialogue social avec des intégristes. Nous allons donner la coupe du monde de football à un pays qui finance le terrorisme. Mais non, la France n’ira pas plutôt donner une médaille au Maroc, qui aide les services de renseignement français à déjouer une attaque à Saint-Denis. Elle n’ira pas non plus donner une médaille à l’Imam qui dit que l’Islam ce n’est pas la charia.  La France doit donc se poser la question de l’islam radical sur son territoire et dans ses relations diplomatiques. Elle doit comprendre qu’elle ne peut plus accepter que certains de ses territoires soient perdus et sa jeunesse désoeuvrée. Elle ne doit plus accepter de parler avec des pays pratiquant chez eux, l’intégrisme religieux.


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