Voyage en terre (in)connue ?

On ne va pas se cacher, malgré la présence de quelques dissidents gauchistes à Assas arrivés par erreur de tirage d’APB (pas de bol) ou par esprit de révolution intrafamiliale (comprenez  que Junior veut faire chier son père banquier chez Natixis ), ce monde reste malgré tout ultra-minoritaire (et ce malgré les allégations trompeuses d’un quotidien qui n’a de journal que le papier sur lequel il est imprimé), je renvois d’ailleurs à ce sujet à l’article de mon éminent collègue lozérien. Pour distinguer le vrai du faux, le réel du fantasmé, la Pravda a enquêté au bout du monde connu, en allant notamment jusqu’à la sinistre rue de Tolbiac (on hésite d’ailleurs à demander notre promotion comme grand journaliste de guerre).

On entre alors dans un monde qui, il est vrai, dépasse toute imagination pour l’assasien lambda habitué au grand hall et son éclairage de night-club. Partout, dans une atmosphère qui rappelle étrangement Berlin Est à ses sombres heures du communisme (si ça se trouve, ils jouent dans une reconstitution historique depuis le début, on est petit joueur avec Attal à côté) déambulent des individus faisant fantasmer les rares militants de l’UNEF Assas. Dans une atmosphère où se mêle les relents de cigarettes roulées sous les bras et les mélanges douteux de vanille, pomme-mandarine et autres sympathiques fumigènes issus de la cigarette électronique sur lesquels tire allégrement le Sorbonnard bobo qui veut paraître à la mode après avoir garé sa trottinette électrique (NDLR : c’est le top du top en ce moment si vous voulez être « hype » en ce moment).

Passé  ce hall sinistre pollué par les affiches appelant à une énième assemblée générale pour bloquer la fac (la lutte finale contre le patriarcat capitaliste n’attend pas camarade), on entre alors dans un décor où se même pêle-mêle bonnets péruviens en coton 100% bio, éco responsables, éco friendly (et plus généralement tout ce qui est éco-truc), sarouels sales (les principes évoqués précédemment sont bien évidemment toujours valables), et autres sympathies écolo/bobo/gauchistes.

Mais oh surprise ! En bifurquant dans un couloir dans un mouvement désespéré pour éviter le tractage sauvage de quelques militantes féministes en furie, on tombe soudainement sur un de nos voisins de palier du XVIème (bien évidemment habillé de pied en cap de la panoplie complète décrite peu avant), qui détourne précipitamment les yeux, sans doute pour éviter d’être dévisagé par ton regard inquisiteur de social-traitre, ledit individu passant en réalité ses week-end au Racing en y allant en Range Rover avec ses parents (attends faut pas déconner c’est la forêt là bas).

Tout comme à Assas, il existe donc dans ce vaste monde des « faux » bobos/écolos etc …, qui durant la journée se la jouent allégrement militant altermondialiste de la première heure, ne jurent que par le bio et les valeurs dites « de gauche » ou encore « humanistes » (exemple type : « le gratin de topinambours au quinoa et tofu dans un squat avec des réfugiés afghans était délicieux ce midi ») et s’achètent une conscience (éco) responsable en carton (recyclé et recyclable bien évidement) en portant allégrement leurs bonnets péruviens 100% éco-solidaires (vous voyez ça marche avec tout, c’est génial cette histoire). Mais ce combat étant fatiguant, il faut donc bien les comprendre lorsqu’ils rentrent chez eux le soir, éreintés par une dure journée de lutte, pour retrouver leur appartement de 250 m2 rue Dupleix (un squat dans le XIXème c’est sympa pour déjeuner mais bon, niveau hygiène et confort en Novembre c’est pas le top).

Je pousse donc aujourd’hui un coup de gueule devant l’arrogance de ces sinistres individus qui, s’ils assurent avoir une conscience écologiste/bobo/gauchiste (exerçant au passage une dictature intellectuelle qui n’a rien à envier au marxisme-léninisme), n’en ont en réalité que l’apparence et en jouent scandaleusement.

S’il est louable d’avoir des convictions dans la vie, le reste doit suivre.

Si rien derrière n’est cohérent, l’individu devant vous est, de toute évidence, un superbe mouton (bien bio, évidemment) qui suit instinctivement et aveuglément un groupe de moutons un peu plus important, en plus de plus d’être vendu à l’escroquerie intellectuelle la plus fréquente et la plus facile d’aujourd’hui.

L’unité de vie sera le combat de ce siècle.

Bobologiquement vôtre,

Toto


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