Aujourd’hui est un jour particulier. Vous êtes en effet déterminés à séduire la femme de vos rêves, et rien ni personne ne saurait éteindre les flammes d’espoir qui brûlent dans vos yeux. A part peut-être un bombardier d’eau Canadair CL-415, mais là n’est pas notre propos, car ce soir, VOUS allez pécho.
Il vous suffira pour ce faire de vous mettre en cuisine, pour réaliser non pas un philtre d’amour, mais une recette assez classique dont l’effet a au moins le mérite d’être garanti.
Il s’agit bien évidemment du coq au vin.
Malheureusement, l’auteur étant étudiant et ayant des moyens limités, nous nous contenterons ici de reproduire la recette du poulet à la bière.
Vous aurez ainsi besoin d’un poulet, d’une quantité non négligeable de bière, et d’une quantité négligeable d’autres choses.
Une fois les éléments les plus importants de la recette réunis, commencez par découper le poulet. Sans aucun doute la partie la plus délicate, n’hésitez pas à décapsuler une bière pour vous réconforter une fois l’effort fourni.
Faites fondre une noix de beurre et faites revenir le poulet. Assaisonnez-le copieusement, et retirez-le du feu une fois bien doré.
Farfouillez dans vos placards. Si vous y trouvez un oignon et une carotte, considérez que les dieux de l’Amour et du Hasard sont avec vous, et livrez-vous à une danse tribale avant de sacrifier vos trouvailles en leur honneur. Faites revenir l’oignon et la carotte, et rajoutez ces éléments au poulet. Nappez le poulet de farine, et laissez cuire 3 minutes.
Rajoutez de la bière, autant que le poulet peut en absorber.
Laissez cuire au four environ 45 minutes. Plus, si votre poulet est manifestement obèse ou si cela vous amuse.
Lorsque le poulet est cuit, goûtez. Goûtez une seconde fois pour être sûr. Salez et poivrez abondamment.
Ajoutez de la crème pour lier la sauce.
Dressez la table, asseyez-vous et mangez tout votre soûl. Si d’aventure un morceau de poulet refusait de se laisser tomber le long de votre œsophage, faites le glisser avec de la bière.
Vous pouvez maintenant ramper jusqu’à votre lit, et dans le sommeil semi-comateux qui s’ensuivra, vous aurez cette fois-ci le temps de conclure avec la femme de vos rêves, et qui sait, d’avoir des enfants et de les regarder grandir.
Ne me remerciez pas.
Guillaume Blanc
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