– Envoyé spécial de La Pravd’Assas, Arthur de Palézieux vous livre le compte rendu du choc pour le Panthéon (cuvée 2017), bataille historique opposant la grande université qu’est Paris II à une petite fac de secteur, Paris I –
Tanguy Albertini et Tristan Rochas, présidents respectifs de Révolte-Toi Assas et

Sorbonne, s’étaient entendus : ils feraient débattre des nouveaux.
Tanguy, droit dans ses bottes, a donc composé une équipe de choc, respectant cette nouveauté, et la parité : Christine Samandel, Stanislas Jullien-Steffens, Bertille Degez, et Ismail Ben Amor, porteraient les couleurs de leur belle faculté.
Mais la Sorbonne sournoise comme à son habitude, envoie débattre ses membres grabataires, bafouant les règles de féminisme et de renouveau : Salah Moussa, Benjamin Ivanier, Tristan Rochas, et Jean-Baptiste Kefalas ; des hommes semblant dormir sous les planches de la scène.
L’équipe sorbonnarde entendait donc gagner le débat de ce soir ; écraser, humilier, l’équipe de jeunes bambins d’Assas. Ils sont alors arrivés impudents, savourant présomptueusement leur victoire qu’il croyaient certaine.
Mais l’équipe d’Assas n’a pas seulement tenu, elle a (encore une fois) triomphé ! Christine, d’un calme déconcertant, pose le sujet ; magistrale, un seul membre du jury osera la critiquer (mais bon il portait une cravate jaune, du coup ça ne vaut pas grand

chose). Stanislas avait enfin un nouveau costume parfait, et son plumage a pu ainsi se rapporter à son verbiage. Bertille, par sa voix tant puissante qu’assurée, a fait trembler l’amphithéâtre. Et Ismail, aka Ismail le magnifique, aka meilleur orateur de la soirée, a théâtralement conclu. On était ému par tant de beauté.
De l’autre coté, les membres « éminents » de la Sorbonne ont tenté de sublimer par la forme leur manque de fond. Salah a avoué qu’il n’y avait rien à comprendre dans son argumentaire. Puis est venu Benjamin ; je ne me souviens pas de ce qu’il a dit, ça ne devait pas être intéressant. Ensuite est arrivé Tristan, pour qui heureusement les acclamations du public soudoyé (ou alors qui aimait son collier à la Emile Louis, à voir) ont comblé la vacuité de son discours. Et Jean-Baptiste, avec sa tête de petit rigolo, a tenté de rattraper son équipe défaillante, en vain, mais on a apprécié l’effort (big-up à toi, ça doit pas être facile d’être à la Sorbonne).
Assas écrase la Sorbonne à domicile, malgré la fourberie de cette dernière.
Assas, c’est le PSG qui bat l’OM 5-1 à domicile.
Assas c’est la Champions’ League.
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