Témoignage d’un Assassien :

« Mais vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer mon cursus aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres, des gens qui m’ont tendu la main, un code civil ou une pinte, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où je n’en pouvais plus, où j’étais fauché, où j’étais seul chez moi à rater des Afterworks mémorables. Et c’est assez curieux de se dire que des hasards, les assos (et peut-être le travail askip) forgent une destinée…

Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, de la dissertation en deux parties deux sous-parties, de la victoire écrasante face à la Sorbonne, de la PLS de fin de soirée, le beau geste, parfois on ne trouve pas l’interlocuteur en face, je dirais, le miroir qui vous aide à avancer, à vous relever après une défaite des plus violentes à l’examen de droit constit.

Alors ce n’est pas mon cas, comme je le disais là, puisque moi au contraire, j’ai bu ; et je dis merci à APB, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie étudiante, je la twerke ! Je ne suis qu’amour !

Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd’hui me disent : « Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité, ce calme à l’approche des examens alors qu’il te manque un cours sur deux ? » Eh bien je leur réponds très simplement, je leur dis que c’est ce goût de l’amour, ce goût donc qui m’a poussé aujourd’hui à entreprendre des études de droit ou d’économie, mais demain, qui sait, peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, à rentrer à la Pravd’Assas, à faire le don, le don de soi… »

B.L.