6 bonnes raisons d’avoir un pote en licence info-com

Cher assassien,

Durant cette année passée, probablement années au pluriel pour certains et au cours de cette première semaine seulement pour d’autres, il t’est déjà arrivé maintes et maintes fois de poser la célèbre, la seule et unique, l’insupportable, la plus vieille question traditionnelle de rentrée de l’histoire d’Assas : « et alors, t’es en quoi ? En droit ? » … La réponse attendue étant évidemment oui. A la limite, on acceptera « Non, éco-G ».

Mais rien au grand jamais ne t’avait préparé à cette réponse déroutante et risible qu’est ce tout nouveau « Non, info-com ». Eh oui, avis à ceux qui ne le sauraient pas encore, votre si chère université comporte une filière info-com, avec licence et masters. Filière à ce jour encore méconnue, aux composantes obscures tel le nouveau parti de Benoît Hamon, elle existe pourtant bel et bien avec depuis septembre 2016 une L1 qui se réfugie à Vaugirard. L’Info-com est donc pour toi une race à part dont tu ne sais pas grand-chose ; qu’à cela ne tienne, prépare-toi à découvrir les six raisons pour lesquelles l’étudiant en Information et communication est le meilleur bail du siècle.

1)      L’Info-com ne te transmet pas de stress

On entend d’ici les protestations de cette filière unique en son genre, très vite recouvertes par l’approbation de tout étudiant en droit qui se respecte (comprendre : qui est en retard dans ses cours et TD dès la deuxième semaine d’octobre). Mais là est la vérité, aussi criante que l’absence des soutiens de Valls en ce mois d’octobre 2017 : les étudiants en licence d’Info-com ont un nombre d’heure de cours et de matières en général inférieur à celui des étudiants en droit. Aussi, avec quatre épreuves au premier semestre de sa L1, l’Info-com ressent certes une certaine panique pouvant être sujette à un diagnostique psychologique, mais ne sera point retrouvé en PLS après son premier partiel comme l’assassien lambda en fac de droit et ne te stressera pas d’autant plus à coup de « t’as bossé tes complés ? »

2)      Il est toujours prêt pour un afterwork de folie

Comme mentionné ci-dessus, l’étudiant en Info-com dispose d’un temps libre supérieur à la moyenne assassienne. Il sera donc plus enclin à participer aux diverses soirées mises à disposition. En bref, c’est le bon pote toujours chaud pour sortir en soirée quelle que soit l’heure ou même le jour de la semaine. Vous avez dit 23h un lundi soir ? Pas de souci, l’Info-com est là.

3)      Il peut te faire réviser tes galops d’essai

Argument non négligeable. Ai-je oublié de mentionner que les étudiants Info-com se voient dispensés de galops ? Le mois de novembre n’est donc pour eux qu’une simple continuité d’octobre, un doux prélude à la fatigue hivernale là où pour toi, cher étudiant en droit, il s’agit de traverser le Triangle des Bermudes et d’en ressortir en un seul morceau de préférence. Un bon pote info-com pourra donc t’interroger des heures durant sur les arrêts que tu ne cesses de maudire, faute de les mémoriser.

4)      Il peut se consacrer au monde associatif

Son temps libre, certes déjà diminué de moitié par les afterworks et les révisions de ses potes en droit, lui permet toutefois de s’impliquer fortement dans les diverses associations de la fac. Ainsi, les représentants de cette filière sont parvenus à infiltrer la Corpo, Assas de Concert, le CNA ou encore Carit’Assas. Et là où toi, croulant sous tes TD et tes rattrapages, ne te sens pas nécessairement d’assumer les lourdes tâches incombant aux membres du bureau d’une association, l’Info-com pourrait bien avoir le temps de s’y consacrer sans trop de souci ni de panique inhérente à ces postes chronophages.

5)      Il peut te servir de faire-valoir

L’étudiant en droit est par définition, dans son propre esprit ainsi que dans celui de ses pairs, supérieur à tout autre type d’étudiant. Aussi, avoir un info-com à tes côtés te permettra de mettre en avant ton dur labeur, tes horaires désastreux  ou encore ton nombre d’heures passées en BU ce mois-ci, qui font actuellement ta fierté. Ne pas oublier que lorsqu’il se plaindra, tu pourras renchérir et tu gagneras sans difficulté tous les regards de pitié de la pièce face à cet étudiant du dimanche.

6)      Il pratique l’autodérision à forte dose

Comme tu as toi-même pu le constater avec ces six points, l’Info-com est habitué aux remarques mesquines et à la dépréciation générale de sa filière qu’il aime tant. Mais comme l’a si bien dit Mark Ashton dans Pride, « When somebody calls you a name, you take it and you own it ». Notons bien que sur le sweat-shirt IFP de l’an passé, on retrouvait la mention “Info-Com ? Il y a ça à Assas ? ». Il te fera donc sourire au travers de tes larmes lorsque tu auras tes premières notes de civil en tournant au ridicule ses exposés de communication sur la génération Y.

Tu l’as donc bien compris, le pote info-com est le must-have de 2018 et est en quantité limitée à Assas, à toi de saisir ta chance !

En attendant que le pote Info-com devienne le nouveau #GayBestFriend,

Signé : Une traître à son sang qui aime ses pairs.

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