L’urgence de la réforme : des quotas à Assas ! – Au jour aujourd’hui #10

L’urgence de la réforme : des quotas à Assas !

Au jour d’aujourd’hui, l’heure est grave ! Et elle est d’autant plus grave qu’elle n’est pas nouvelle… Parce ce que nous sommes tous acteurs dans cette démocratie participative dans laquelle nous vivons, cette brève réclame des quotas à Assas ! En effet depuis trop longtemps, l’université Paris II se complaît dans son entre soi mesquin et les quelques éco-g ou info-com qui s’essayent à errer dans les couloirs d’Assas n’y changent rien. Peut-on être une université sans culture ni partage, sans voyage ni découverte ? On ne fait pas de l’excellence avec une université de clones-juristes-sérieux qui ne tirent de leurs études qu’une pleine besace de pédanteries aussi lourdes qu’inutiles.

L’étudiant est un étudiant lorsqu’il transgresse sa zone de confort, son habitat liminaire, qu’il va chercher l’inconnu, le prend par la main, lui fait découvrir son monde et découvre le monde.

Si Assas prétend être première université en quelque chose, elle doit regarder déjà ce qui fait d’elle un haut lieu d’instruction ! Or, il n’y a pas de futur sans curiosité ! On ne fait pas un homme seulement avec des manuels de droit des sociétés…

Il y a deux types d’étudiants à Assas. L’étudiant qui dépense et celui qui pense. D’un côté, celui qui n’aperçoit que quatre fois par semaine, furtivement, le hall longitudinal, ne se soucie guère de son aménagement et ne s’intéresse pas plus à la formidable amorce de futurs leaders que pourrait être son lieu de travail, n’a aucun état d’âme et celui-là troquerait, s’il le fallait, sa carte d’assassien contre une sorbonnarde. D’un autre côté, il y a l’étudiant consciencieux, celui qui travaille chaque jour et mesure la portée de cette merveilleuse maison. Toutefois celui-ci a des idées de changement… faire bouger les lignes avant de les avoir quittées.

Et pour cela, une seule solution s’offre à nous : des quotas ! Il est temps d’instaurer des quotas de livres en BU qui ne répondent pas à l’étiquette de droit des affaires, ni celle du droit des sociétés ou administratif, du droit allemand, international, notarial, social, bancaire et financier… qu’importe le sujet de ces nouvelles lectures, pourvu qu’il ne s’agisse plus de droit ! Une pensée pour être riche doit être faite d’histoire, de littérature, de sociologie, de philosophie, d’anthropologie, de métaphysique, d’éthique… Est-il possible qu’une université française se contente de manuels de droit dans sa bibliothèque ; des codes et des doctrines comme unique nourriture pour l’intelligence des étudiants ?

Food for thought

SR

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