C’était le 8 mars 2017. La nuit était belle, douce et paisible. Comme le calme avant la tempête. Ce fut vers 22h25 que mon streaming coupa soudainement… puis se ralluma au son d’un terrible « Nooooon, c’est pas possiiiiiible !! ». La suite on la connaît tous. Tristesse, déception, incompréhension, stupeur et tremblement.
Mon esprit m’ordonnait d’arrêter, tout mon être m’ordonnait d’arrêter. Mais je n’ai pas pu. Comme tous ceux qui t’aiment et t’ont aimé j’ai repris confiance en toi. Après tout, on y était presque, il ne manquait presque rien.
Cet été j’y ai cru. Il faut dire que tu as tout fait pour nous faire croire que c’était possible. Tu es allé à Monaco, à Barcelone, à Turin. On était presque au complet. Il ne manquait rien.
Tandis que je reprenais espoir, tu as battu les allemands à Paris. Sans déchets, et 1 et 2 et 3 zéro. J’y croyais, ça y est, tu m’avais récupéré. J’étais convaincu qu’on allait le faire. Moi qui m’étais promis de ne plus être naïf, ne plus m’abandonner à toi… Je n’ai pas pu résister.
Le 14 février, on a pris un coup sur la tête mais rien n’était fait. Après tout, ensemble, on allait le faire non ? Les jours suivants furent meilleurs. Comme d’habitude Marseille est reparti de Paris en larmes.
Alors le naïf que je suis s’est assis le 6 mars devant sa télé à défaut de pouvoir prendre une place. En rouge est bleu j’ai crié, crié, j’ai réveillé mes voisins couchés depuis 21h. A 21h30 rien n’était fait mais j’y croyais encore. Puis à 22h01, ce fut le coup derrière la tête. Comme il y a un an, la réalité revenait brutalement. Ensemble, on n’allait pas le faire. On ne pouvait pas. On avait beau chanter, allumer des fumigènes, réveiller tout Paris, on ne pouvait pas le faire. Et c’était reparti pour un tour, comme d’habitude depuis plus de 5 ans.
Peut-être que tes représentants ne te méritaient pas, peut-être qu’il faut tout changer.
Il faut dire qu’on en a traversé des épreuves tous les deux ! Des joies, à Sochaux, à Enschede. Des peines à Londres, à Marseille. A chaque fois c’est la même histoire… même si parfois tu nous déçois, on finit par y croire encore, par retomber amoureux.
A croire que tu le fais exprès. A croire que tu nous testes pour savoir jusqu’à quand on arrêtera de reprendre espoir, de t’adorer. Peut-être qu’à ce moment-là, enfin, on ira au bout. D’ici là je devrais t’abandonner mais je ne le peux pas. Promis l’année prochaine on y arrivera, ou pas mais ça ne change rien… où tu es nous sommes là, tu ne seras jamais seul car nous deux c’est pour la vie. Paris, mon amour !
P.S.G