Ça vous a sûrement énervé cette semaine. Ou peut-être pas d’ailleurs. En tout cas nous ça nous a énervé.
Le brookie du CROUS, cette sombre arnaque
Il est ovni gastronomique et reflet par excellence de notre indécision d’étudiants en détresse. T’as tellement mal au crâne en sortant de ton TD de strat que tu n’es même plus capable de choisir entre deux putains de pâtisseries. Même pas françaises en plus.
La lutte des places à la BU
Les gens qui réservent des places à la BU, posant quelques feuilles blanches sur les 3 tables qui les entourent pour leurs potes branleurs (qui viennent faire 2 heures de figuration) : sachez que je vous méprise profondément. Je n’ai que ma haine à vous offrir mais c’est déjà pas mal.
Les enceintes dans le hall
C’est bon les gars on a capté. Vous êtes présents. Vous avez sorti vos plus belles banderoles et vos gâteaux faits en speed la veille pour nous les refourguer deux euros la part. C’est pas la peine de nous casser la tête avec vos sons que vous croyez fédérateurs genre Mika ou Jingle Bells (pour ceux qui visiblement n’en peuvent plus d’attendre les fêtes). Alors innovez : remballez vos JBL et recrutez dans vos assos de vrais musiciens qui auront les couilles de se produire en live dans le hall et nous donner envie de nous arrêter, pour une fois.
La lutte des classes à Assas
Les étudiants maoïstes qui s’infiltrent à Assas et qui bloquent l’université, votre humanisme nuit à la démocratie. Ah non merde, au temps pour moi je me suis trompé de fac, la Sorbonne c’est 3 rues plus loin.
Les effluves nauséabonds
L’odeur de rats crevés vers le bar à salade, entre le sol en marbre et le plafond à 1 million, on adore.
Les graffitis qui pullulent
Tous les tags dans les chiottes pour le retour du Roi, du Führer ou du Che, attention les gars il faudra faire gaffe à regarder un peu plus les infos. La révolution qu’elle soit bleue, brune ou rouge c’était au siècle passé. Maintenant elle est jaune.
Le froid, cette pute
Ça y est. Winter is coming. Je le sens à la durée de mes pauses clopes. C’est fini la saison des œillades, plus le temps de mater, il faut déjà aller se replonger dans le droit des aff sans avoir le temps de faire son regard le plus ténébreux à la target du jour. Chienne de vie.
Et pour finir
Concernant la distribution de tracts ou des flyers devant Assas il est temps de vous révéler quelque chose : tout ça finit 20 mètres plus loin dans les poubelles, pour le plus grand bonheur de Mère Nature.
Antoine et Marceau