1 – Être nommé ministre de l’Éducation nationale (prérequis nécessaire) .
2 – Ne pas savoir conjuguer le verbe courir au passé simple.
3 – Réformer le lycée et le bac (nous ne jugerons pas de la qualité de ces réformes).
4 – Être accusé de détournement de fonds publics pour avoir subventionné un syndicat lycéen servant sa communication.
5 – CHASSER L’ISLAMO-GAUCHISME (pour en limiter les “ravages” à l’université).
6 – Partir en vacances, oui, mais uniquement à Ibiza (si possible en pleine crise sanitaire, et la veille d’une rentrée scolaire dont vous avez malencontreusement oublié de préciser le protocole sanitaire).
7 – Se prendre une bonne branlée électorale.
8 – Après son élimination, appeler à faire un barrage républicain contre la NUPES (si possible dans un duel face au RN).
Alors, si, et seulement si TOUTES ces conditions sont remplies, vous aurez peut-être la chance de voir une université être saisie d’une demande « exceptionnelle » : celle de vous ouvrir un poste d’enseignement.
9 – Conséquence : participer à la création d’UN poste à l’université (le sien), et donc faire mieux que Frédérique Vidal en 5 ans.
Néanmoins, cette nomination n’est peut-être que la mise en application du point n°5 précité.
Alors, s’il souhaite mener ce combat, il semblerait que Jean-Michel Blanquer se trompe, encore une fois, de lieu de parachutage…
P.S. : Pensées pour les jeunes chercheurs en quête de poste. Ceux pour qui les places sont si chères et chez qui la précarité se développe.